Mémoire de Marie Bodin.
Décomposer les étapes d’intégration de coopérateurs en coopérative, enseigne que la coopération réside dans les intentions … Ce mémoire révèle la place que joue la dynamique de don telle que définit en gestion dans les relations coopérantes.
En étudiant leurs rouages sous cet angle, il explicite l’implicite, qui permet à des acteurs de coopérer.
Ce mémoire révèle la place que joue la dynamique de don dans les relations de coopération, en s’appuyant sur des acteurs d’un même territoire, et d’un même collectif. Il vise à mettre en exergue l’implicite qui permet à des personnes de se rapprocher, puis de s’engager pour enfin participer pleinement au « faire ensemble » dans une démarche coopérative.
Le don s’inscrit dans les démarches de coopération entre acteurs, comme il s’inscrit dans n’importe quelle relation unissant deux ou plusieurs parties. Il joue un rôle évident dans la construction des liens qui les unissent. Il permet entre autres, l’affiliation des membres à un collectif, de transmettre et de porter des valeurs, il permet la confiance, ainsi que la pérennité de l’entreprise.
Le don semble intrinsèque au modèle coopératif.
Alors, la lecture de l’implicite qui permet à des acteurs de coopérer sous l’angle de la dynamique de don telle que définit par les sciences de gestion, est une lecture pertinente des liens unissant des coopérateurs sur un territoire donné.
J’ai étudié dans un premier temps les rapprochements entre les personnes, avant d’étudier la concrétisation de ces rapprochements par l’engagement des coopérateurs au sein d’un collectif. L’implicite se révèle dans ces deux étapes décisives. Rapprochements et engagement s’inscrivent dans une dynamique, dont le don constitue une clef de lecture nouvelle et pertinente.
Les rouages des relations de coopération apparaissent au grand jour …