Développement humain et corps, de la fortitudo à l’hilaritas ?

Mémoire d’Adrien Monier.

Notre travail s’est trouvé guidé par un questionnement à propos des possibilités d’empuissantisation des corps dans la théorie du développement humain, et des perspectives de transformations institutionnelles, à partir de cette question de l’empuissantisation, dans le cadre d’une théorie spinoziste des corps.

Nous avons procédé, pour apporter un éclairage à cette question en plusieurs temps. D’abord, nous avons présenté la théorie du développement humain, par le prisme de laquelle nous avons pu observer l’approche de terrain que nous avons effectué, avec le collectif de travail du projet IRES sur le pouvoir d’agir. Nous avons ressorti de cette approche de terrain, croisé au DH, plusieurs hypothèses se rapportant à une seule : l’hypothèse de la communauté de travail.

La suite de notre réflexion a donc consisté à exposer et expliciter le structuralisme des passions spinoziste, en nous arrêtant plus particulièrement sur sa théorie des corps, ce qui nous a permis de proposer une relecture de l’hypothèse de la communauté de travail.