Mémoire d’Hully Dias.
Les données sont aujourd’hui fondamentales dans la formulation et le pilotage des politiques publiques. Dans l’ESS, les problèmes de qualité et d’accès aux données freinent leur pleine utilisation. Améliorer la qualité et l’accessibilité des données de l’ESS est un enjeu majeur pour les acteurs publics et de l’ESS, ainsi que pour les citoyens.
Au cours des deux dernières décennies, les collectivités locales ont manifesté un intérêt croissant pour le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS). En conséquence, des politiques locales dédiées à sa promotion ont émergé. Depuis la conceptualisation des politiques publiques, la collecte de données a été cruciale dans le processus de formulation et d’évaluation des politiques. Aujourd’hui, les acteurs publics disposent d’un flux abondant de données qui sont devenues une ressource incontournable pour la connaissance des territoires, le pilotage et la formulation des politiques. Dans le champ de l’ESS, il n’en va pas autrement. L’utilisation de données dans la formulation des politiques de l’ESS permet d’apporter de la transparence dans la prise de décision, de sensibiliser différents acteurs à l’ESS et de légitimer les politiques mises en place. Or, les collectivités ont souvent un accès limité aux données de l’ESS, ce qui les conduit à se tourner vers les Chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CRESS) pour réaliser des diagnostics et des études.
Ce mémoire professionnel, réalisé dans le cadre d’une alternance à la CRESS Île-de-France, vise à apporter des techniques de traitement des données et d’élaboration des diagnostics. Il explore également l’évolution des données de l’ESS, leur qualité et les limites de leur utilisation par les collectivités dans l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques.