Mémoire de Fanny Gayraud.
La réussite éducative est une politique publique visant à réduire les inégalités socio-éducatives. Elle implique une articulation de tous les temps de l’enfants et une coordination territoriale des acteurs socio-éducatifs. Les associations d’éducation populaires jouent un rôle clé. Nous interrogeons ici leur légitimité à agir dans ce champ.
La réussite éducative est une notion impulsée par les pouvoirs publics en 2005 dont les enjeux sont mentionnés dans la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale. Elle vise à réduire les inégalités scolaires et sociales de façon innovante en faisant travailler ensemble des acteur.rices qui ont peut l’habitude de se côtoyer à l’échelle des territoires. La réussite éducative est plus large que la réussite scolaire en prenant en considération la globalité de l’enfant, en contribuant à son développement harmonieux. Elle vise ainsi une coordination entre les temps scolaires et extra-scolaires. Cela amène une coordination entre l’Éducation nationale et les associations d’éducation populaire qui sont spécialisées dans les loisirs éducatifs. Cependant, l’éducation populaire connaît un renouveau et exercent des activités en faveur de la réussite éducative bien avant l’émergence de la notion par les pouvoirs publics. Les structures deviennent de plus en plus des prestataires des services publics. Entre recherche d’autonomie et intégration dans les politiques publiques éducatives, ce travail s’intéressera à la légitimité des organisations d’éducation populaire émergentes à agir dans le cadre de la politique publique de la réussite éducative.