Mémoire d’Enora Mérel.
Il cherche à mettre en perspective les pratiques du mécénat en milieu culturel. La raréfaction des financements publics (V. Tchernonog, Le Paysage associatif français, août 2013, n°212, p. 194) oblige les organismes culturels à se tourner vers le mécénat. Le produit de luxe est utilisé comme contre exemple afin de démontrer les dérives.
La première partie consiste à présenter le marché du luxe et des arts visuels, comme piliers du rayonnement international de la culture française.
– A cette occasion, il conviendra de distinguer l’art, l’artisanat et les ressorts du luxe en France
– Il s’agira également de préciser la contribution de chacun de ces secteurs dans le rayonnement culturel de la France à l’international
Une deuxième partie d’attardera sur l’impact du marché du luxe sur le financement dans l’offre culturelle des arts visuels dans notre hexagone
– Dans un premier temps, il s’agira de décrire le recours du mécénat comme support opérationnel de valorisation des entreprises
– Dans un second temps, nous nous attarderons sur les fondations et fonds de dotation, qui apparaissent comme étant centrales dans cette stratégie de valorisation des produits d’entreprise.
En définitive, il s’agit de questionner la place du mécénat dans le secteur culturel. Au regard des nouvelles pratiques, nous mettrons en lumière le fait que les entreprises du luxe ont quelque fois la tentation d’instrumentaliser ce dispositif de financement vital pour l’ensemble des organismes culturels au point de devenir incontournable et d’assister à une privatisation de la culture.
Or, le secteur culturel pèse un poids considérable dans l’ESS et imaginer une remise en question de ce dispositif de soutien pourrait avoir des conséquences désastreuses, notamment lorsqu’il est savamment entretenue une confusion avec le sponsoring.