Mémoire de Christelle Hoareau.
La place de la femme au sein des organisations de l’économie sociale et solidaire fait l’objet d’un long processus de désinvibilisation, de reconnaissance des compétences, des savoirs et de l’implication de ces dernières au quotidien.
De tout temps, le monde du travail a fait l’objet d’évolutions, d’adaptations, de mutations profondes afin d’en améliorer les conditions au quotidien.
Alors qu’en 2024, bons nombres de réglementations, de dispositifs et d’initiatives tendent vers une parité entre les femmes et les hommes, vers une meilleure prise en compte de la dimension humaine de la gestion des ressources au sein des organisations, il existe encore à ce jour des disparités importantes.
Si l’une d’entre elle peut être liée au fragile équilibre entre vie personnelle et professionnelle, la différence de rémunération, les stéréotypes, les violences souvents décrites comme ordinaires viennent renforcer ces écarts en défaveur des femmes.
A travers le travail de recherche, la singularité du département réunionnais a mis en lumière des écarts moindres et ce malgré un contexte socio-économique encore fragilisé de part l’évolution, l’histoire de ce département ultramain.
Que l’on soit sur un territoire insulaire tel que la Réunion où dans l’un des départements Français, les acteurs de l’ESS n’ont de cesse de déployer des initiatives tout en étant forces de propositions pour répondre aux différents enjeux.
Ce lent processus de reconnaissance quant à l’implication des femmes dans le monde du travail permet d’entrevoir des perspectives nouvelles.