Mémoire de Flora Querrec
Ce travail de recherche est une réflexion portant sur le rôle des organismes de support à l’entrepreneuriat féminin et le risque par son discours d’encastrement de la femme. Le but étant d’observer l’impact du collectif et de ce type d’accompagnement sur la création entrepreneuriale par les femmes.
Les recherches en matière d’accompagnement et de promotion de l’entrepreneuriat féminin demeurent marginales encore aujourd’hui. Malgré un intérêt marqué de la recherche pour le processus de création d’entreprise et la manière dont entreprennent les femmes, les études se sont très longtemps cantonnées à la différenciation hommes/femmes. De plus, pouvons-nous encore parler d’entrepreneuriat féminin ? En effet, notre société actuelle voit naître une pluralité de modèles d’entreprises et de projets. Ce travail s’inscrit dans le prolongement du travail de D’Andria et Gabarret (Femmes et entrepreneurs : trente ans de recherches en motivation entrepreneuriale féminine). En utilisant des variables qualitatives qui s’intéressent à l’expérience professionnelle capitalisée, aux études réalisées, au statut familial, et/ou à la constitution du ménage, cela permettrait d’établir des profils sociodémographiques dans le but de créer des catégories-types d’entrepreneures.