Mémoire de Mattéo Rault.
Afin de répondre aux enjeux de la crise écologique et solidaire, porter de nouveaux imaginaires positifs pour la transition semble nécessaire. Ce mémoire tend à mieux comprendre et déconstruire l’imaginaire institué du capitalisme, pour ensuite analyser les pratiques associatives porteuses de nouveaux récits pour un futur plus désirable.
Au travers du récit de plusieurs associations agissant sur le territoire lyonnais dans le champ de la transition écologique et solidaire et qui portent, mais surtout revendiquent de nouveaux imaginaires, ce mémoire vient analyser leurs pratiques pour mieux dessiner les enjeux des utopies comme moteurs du changement.
En prenant l’exemple du capitalisme, l’analyse vient déconstruire l’imaginaire collectif institué pour mieux comprendre les mécanismes de son existence, de par sa reconnaissance, sa conscientisation et sa potentielle contestation. Ce faisant, l’exercice est de comprendre l’impact conscient et inconscient de nos actions liées à nos imaginaires, ainsi que de leur évolution dans le temps.
Pour y répondre, des associations (re)construisent des imaginaires positifs cohérents avec les enjeux actuels pour que la marge devienne progressivement la norme. En posant les bases de leur identité, elles doivent la maintenir dans le temps tout en la réactualisant pour agir face aux défis futurs et assurer la continuité de l’utopie portée en interne.
Enfin, l’étude porte sur la diffusion des imaginaires associatifs notamment par l’approche universaliste adoptées par ces structures et par le renforcement du pouvoir d’agir des individus. Les associations étant des organismes clés de la transition de la société, elles deviennent également de réelles structures d’accueil de la transition personnelle des individus.