Mémoire d’Adeline Préaud.
Depuis les années 80, les structures artistiques et culturelles se sont massivement développées sur le territoire français. Celles s’ancrent dans l’héritage de Jeanne Laurent d’une démocratisation culturelle qui touche tous les publics répartis sur les territoires. En terme de gestion et d’organisation, elles revêtent des formes très variables et recouvrent différents secteurs. Majoritairement associatives, la plupart des structures ont du mal à reconnaitre et à se revendiquer un poids économique quelconque. Et il faudra du temps pour que la culture soit reconnue comme un secteur économique à part entière. Aujourd’hui, il est clairement reconnu que la culture est un levier économique et que les structures culturelles ont un rôle important à jouer dans le développement des territoires. Malgré tout, le secteur culturel reste risqué qui se caractérise par une économie du prototype et dont les difficultés de financement sont grandissantes. Les mutations économiques et sociales qui ont traversées la France ces dernières années n’ont pas épargné le secteur culturel et ont fortement remis en cause les modèles traditionnels. La baisse des financements publics oblige le secteur à repenser sa stratégie de développement et son modèle économique. Il y a nécessité à adopter de nouvelles orientations et à revoir les modes de production.