Éducation à l’ESS et développement du pouvoir d’agir des jeunes : une transformation de la société par la racine

Mémoire de Chloé Kermarrec.

Comment transformer la société ? Telle est la question qui a animé l’écriture de ce mémoire. L’éducation à l’ESS promeut son concept et ses outils afin de développer les initiatives collectives et auto-organisées. L’objectif de ce mémoire est d’interroger les formes actuelles de l’éducation à l’ESS au regard du concept d’émancipation.

L’Économie Sociale et Solidaire a intégré dès ses premiers pas l’éducation comme un pilier permettant à la fois d’advenir à la finalité d’émancipation et donc de transformation sociale, et à la fois de pérenniser ses actions en éduquant sur les modèles associatifs et coopératifs. L’objectif de ce mémoire est donc de vérifier que l’éducation à l’ESS dans ses formes actuelles émancipe son public cible principal, à savoir les jeunes.

Pour ce faire, l’histoire de la place de l’éducation dans l’ESS est étudiée et les concepts d’empowerment et de développement du pouvoir d’agir (DPA) sont définis.

Au croisement de l’histoire et des concepts, deux grilles d’évaluation sont dressées pour évaluer respectivement les dispositifs Mon ESS à l’école et CJS, sous forme de grilles auto-administrées.

Plusieurs entretiens avec des professionnels et des jeunes montrent des résultats très positifs quant au potentiel émancipateur des dispositifs d’éducation à l’ESS.

À l’heure où les revendications des jeunes se font de plus en plus entendre pour une société plus juste, humaine et écologique, l’éducation à l’ESS est une vraie opportunité pour eux d’obtenir des idées et des outils pour agir collectivement.