Mémoire de Grégoire Briand.
Mon stage, effectué au sein de l’association France Active de Lyon, m’a permis de me pencher sur la question des partenariats noués par le réseau en interrogeant les éventuelles dérives qui peuvent en résulter. En fond, il s’agit de comprendre la teneur du risque d’isomorphisme institutionnel planant sur l’activité de l’association France Active.
La finance fait partie des moyens d’actions pour agir en faveur de l’environnement et la finance solidaire est une alternative crédible au secteur de la finance classique. Cet écrit s’attache à montrer la nécessité de revenir aux fondamentaux de la finance en réinsérant l’humain au cœur des circuits financiers et en interrogeant la finalité (environnementale, sociale, territoriale…) des projets financés.
La finance solidaire est un secteur qui correspond aux enjeux du monde de demain car sa finalité est sociale et environnementale. Ce champ est très hétérogène et composé d’acteurs nombreux s’appropriant différemment les enjeux et les finalités du secteur.
France Active fait partie des pionniers de la finance solidaire et a toujours eu pour tâche de maintenir son activité d’intérêt social de réinsertion des chômeurs par l’activité économique et de soutien aux projets de l’économie sociale et solidaire.
Cette organisation est historiquement partenariale et reste fortement attachée à certains acteurs qui peuvent contraindre un changement de positionnement stratégique.
Ce mémoire s’attache donc à montrer comment le réseau France Active peut évoluer dans un environnement fortement mouvant tout en étant enchâssé dans des relations partenariales importantes.
Ce travail propose également des pistes de réflexion sur des sentiers permettant de développer le secteur de la finance solidaire, notamment par l’hybridation de la finance solidaire et de la finance citoyenne.