Les logiques institutionnelles de l’alimentation durable : trois structures marseillaises entre marché et valeurs de l’ESS

Mémoire de Maria Diletta Donnarumma.

Alors que la nourriture, bien de consommation par excellence, reste une prérogative du marché, un nombre grandissant d’acteurs de l’ESS s’investi dans le secteur, pour diffuser des systèmes alimentaires alternatifs. Arrivent-ils à trouver un équilibre entre leur objet social et le besoin d’être compétitifs au sein du marché ?

Comment des acteurs de l’ESS, qui mènent des activités commerciales, se confrontent à la compétition de marché, tout en gardant la focale sur leurs objets sociaux ? Nous allons étudier les éléments de tension et de contradiction qui peuvent se créer au sein de structures qui opèrent dans le champ de l’alimentation durable grâce à la théorie néo institutionnelle. Après avoir construit une grille d’analyse adaptée, nous allons la mettre à l’épreuve dans une étude de terrain, concernant trois structures de l’ESS marseillaises : Super Cafoutch, les Paniers Marseillais et l’Epicerie Paysanne d’Adèle.