Mémoire de Constance Cailleau.
L’objet fait suite à un constat professionnel sur les situations dérives des financeurs et des financés. La problématique est : quelles sont les dérives de l’ESS au regard de l’impact social, territorial et environnemental des structures ?
Ce mémoire s’intéresse aux dérives de la loi Hamon et la place faite à l’entrepreneuriat qui s’en éloigne.
Ce mémoire porte sur l’ESS et ses paradigmes au sens où l’économie sociale et l’économie solidaire ont été rassemblées juridiquement dans la loi Hamon de 2014. Dans un premier temps, il présente la finance et la finance solidaire qui représentent le nerf de la guerre dans le développement d’une politique de l’ESS. Elles jouent un rôle important dans les sociétés en transition. Dans un second temps, il interroge le périmètre de l’ESS qui ne se définit pas uniquement par des statuts, mais principalement par des valeurs. En tant que militante, je fais des critiques constructives de l’ESS dans l’idée de mieux agir pour favoriser son développement. Pour cela, il est important de connaitre les territoires en l’occurrence, celui de la petite couronne et les conditions des entrepreneurs de l’ESS face aux critères des financeurs. Après avoir expliqué les différentes dérives de l’ESS et principalement des financeurs solidaires et de l’opportunisme des entrepreneurs, il allait de soi de s’intéresser à comment les éviter dans une troisième partie.
Les solutions proposées amènent à réfléchir à comment déterminer qu’une entreprise est engagée ou quel est son impact. Enfin, il est essentiel de rappeler que les dérives ne peuvent être diminuées seulement si la connaissance et la découverte de l’ESS est encouragée. L’éducation à l’ESS et un projet politique des économies alternatives visant le bien-être des humains en priorité sont des moyens sûrs de s’éloigner de l’opportunisme de l’ESS.