Mémoire de Sophie Caldaguès.
Dans le cadre de ma licence professionnelle Gestion des Organisations de l’Economie Sociale et Solidaire effectuée en 2018-2019, j’ai eu la chance d’être en apprentissage dans une structure de l’ESS. Ce mémoire axé sur mon quotidien dans l’association, relève quelques problématiques de l’ESS, notamment le management, les ressources humaines, et les outils comme l’animation de réseau et la notion d’engagement personnel pour questionner la place d’un.e alternant.e au sein d’une grande structure.
Mon travail principal était d’être l’interlocutrice privilégiée des associations affiliées à la Fédération, association d’éducation populaire laïque et indépendante fondée en 1950. Au national comme à l’international, la Fédération a toujours suivi le message de Léo Lagrange, jeune député socialiste du Nord, précurseur dans la réflexion sur le temps libre et premier sous-secrétaire d’État aux sports et à l’organisation des loisirs dans le gouvernement issu du Front populaire. Aujourd’hui, la Fédération se pose ces questions : Quelle vision a-t-elle de la société ? Quels sont les besoins sociaux qu’elle identifie et face auxquels elle souhaite réagir? Premièrement, j’ai défini ce qu’est une Fédération et la notion d’éducation populaire. Puis, j’ai tenté d’expliquer l’engagement et l’animation de réseau afin de répondre à cette problématique : à quoi cela sert-il d’adhérer à une Fédération ? Grâce à des interviews bien ficelées avec mes collaborateurs, au mémoire de ma prédécesseuse et à mes propres recherches, j’ai remarqué que le service Vie Associative, celui dans lequel j’évoluais, était d’une utilité primordiale pour cette grosse entité, mais en sous-effectif. L’idée serait donc de renforcer la vie associative fédérale locale et de créer en interne un véritable « parcours de l’alternant.e », pour que soit renforcée l’efficacité et les compétences acquises. « Il reste maintenant à trouver le juste milieu entre ces résultats et le confort de travail. » – Yann Lasnier.