Mémoire de Sacha Sligouk. |
Les partenariats financiers entre associations et entreprises ne sont pas toujours vus d’un bon œil par les médias et le grand public. Ce mémoire analyse ainsi l’indépendance d’action (organisationnelle, culturelle et technique) de l’association Surfrider Foundation Europe en étudiant ses choix de partenariats financiers publics et privés. |
Il faut être réaliste : l’indépendance financière est un mythe et l’indépendance d’action reste un idéal vers lequel toutes les ONG tendent, sans y arriver complètement. Toutes les sources de revenu, quelles qu’elles soient, viennent avec leur lot d’aliénations et de dépendances.
De fait, la notion d’éthique de financement associatif n’est pas définie concrètement par l’Economie Sociale et Solidaire. Pourtant, on peut avancer plusieurs choses, notamment qu’une association ne valide pas toutes les actions de ses financeurs simplement par leur action de don et d’autant plus quand des outils de sélection des financements ont été mis en place, comme c’est le cas pour l’association Surfrider Foundation Europe.
L’indépendance des structures de l’ESS reste un sujet d’intérêt plus complexe que ce que les médias veulent bien dépeindre. Il est pourtant important et son expertise sur la question mérite d’être partagée.
C’est ce que veut faire ce travail de mémoire en analysant l’indépendance organisationnelle, culturelle et technique de SFE grâce à des recherches documentaires et des entretiens menés au sein de la structure et auprès d’une autre association de protection de l’environnement (la Ligue de Protection des Oiseaux). Cette modeste grille de lecture est maintenant disponible pour qui souhaite découvrir les méthodes de choix des partenariats financiers de SFE, au regard de son indépendance d’action.