Les forces d’une entreprise sociale pour développer sa communauté.

Mémoire de Marie-Gabrielle Ginoux Defermon.

Plongée dans un univers ou l’on entend parler d’Economie sociale et solidaire (ESS), de social business, d’entrepreneuriat social, d’initiatives pour le bas de la pyramide, d’impact investing, d’économie inclusive, en se demandant éventuellement quel lien peut être fait avec la responsabilité sociale des entreprises…. Qu’entend-t-on par « Entreprise sociale » ? Toute entreprise n’a-t-elle pas par nature une dimension sociale ? Pourtant cette expression désigne un modèle d’entreprise bien particulier. La réflexion menée au cours de cette étude s’appuie sur une expérience au sein d’une jeune entreprise sociale elle même au service d’autres entreprises sociales en développement. Fort de cette immersion, l’analyse sera ainsi à la fois orientée sur l’univers des start-up et celui des entreprises sociales. Présent sur toutes les lèvres depuis l’émergence de la Silicon Valley, le mot de start-up désigne littéralement une « société qui démarre ». Pour autant, toutes les créations de société ne s’apparentent pas à des start-up. La « jeune pousse » ne mérite ce qualificatif qu’à certaines conditions. En effet, « ce n’est ni l’âge, ni la taille, ni le secteur d’activité, qui font d’une entreprise une start-up, mais les trois conditions suivantes : 1) la perspective d’une forte croissance, 2) l’usage d’une technologie nouvelle, et 3) le besoin d’un financement massif, par des levées de fonds ». Moins populaire, l’expression d’entreprise sociale mérite que l’on s’y arrête un peu plus longuement.