Mémoire de Marie Eckerlen.
L’Économie Sociale et Solidaire n’est pas encore connue de tous et le choix d’étudier et de travailler dans ce secteur soulève des interrogations. En souhaitant argumenter ce choix, je me suis questionnée sur le fondement de mes propos. Fait-il réellement mieux vivre pour une femme dans le secteur associatif et plus généralement dans l’ESS ?
L’Économie Sociale et Solidaire regroupe un ensemble de valeurs et principes tels que l’utilité sociale, la démocratie et la non lucrativité individuelle. Il existe également une forte représentation des femmes dans l’Économie Sociale et Solidaire, dans le secteur associatif, 68.9 % des postes sont occupés par des femmes (Prouteau 2019).
Comment s’explique cette sur-représentation, y a-t-il de meilleures conditions de travail, y subissent-elles moins de discriminations qu’ailleurs ? Fait-il mieux vivre pour une femme dans le secteur associatif que dans le secteur privé ?
L’objectif de ce mémoire est de déterminer si les conditions de travail pour une femme dans le domaine de l’Économie Sociale et Solidaire sont meilleures qu’ailleurs en France.
Nous verrons que le secteur de l’Économie Sociale et Solidaire se démarque par ses valeurs et ses principes mais que pour autant, ce secteur n’échappe pas aux discriminations dont sont victimes les femmes.
L’Économie Sociale et Solidaire, face à ce constat, place l’égalité hommes femmes comme étant une priorité majeur de son modèle économique.
Le changement est en route même si les progrès peinent à pointer leur nez.