Mémoire de Victor Vachelard.
Ce mémoire a été réalisé durant un stage à la CRESS Ile de France. L’étude prend appui sur dix entretiens semi-directifs réalisés auprès de structures ESS de l’alimentation de l’Ile de France pour comprendre comment ces entités favorisent la résilience alimentaire de ce territoire. Le travail s’attache à ancrer sur un socle théorique ce travail de terrain.
Ce mémoire propose des réponses pour construire un territoire francilien plus résilient. En envisageant un ensemble de conceptions du terme résilience, il essaie de définir cette notion polysémique. C’est ainsi qu’il se rattache à un objet particulier, l’alimentation, et à un territoire, l’Île-de-France. C’est en capitalisant sur les éléments que le confinement a soulevé que ce travail cherche à amorcer une réflexion sur la place essentielle des structures ESS de l’alimentation. Ces dernières ont fait preuve d’une grande réactivité et d’une bonne adaptation. Leurs éléments constitutifs se sont révélés utiles pendant cette période : l’engagement, la mobilisation, la collaboration, la démocratie, ont alloué une sécurisation des receveurs et donc, une alimentation durablement disponible pour tous. Dans un territoire francilien aux enjeux multiples, elles se révèlent être des modèles pertinents à envisager. Elles introduisent de la diversité, de la redondance et permettent d’impliquer les citoyens. C’est ainsi que se vivent les transitions, en engageant les populations dans un mouvement collectif que l’environnement facilite. Les structures ESS de l’alimentation offrent l’espoir d’une Île-de-France construite par l’alimentation, répondant ainsi aux besoins vitaux de ses membres. En faisant cela, elles ouvrent les réflexions sur les limites de l’urbanisation. Leurs rôles majeur ont été démontrés, nous espérons, dès lors, qu’elles pourront les exercer pleinement. |